Fayat, 35 ème fortune de France (1,2 milliards d'€) s'est offert Richard Ducros, et seulement trois semaines après la vente, déclare l'entreprise non viable et envisage de liquider 140 ans de savoir faire et 300 salariés !
Personne ne nous fera croire que Fayat a agit sans avoir toutes les informations.
Le groupe Fayat (2,3 milliards de chiffre d'affaire, 34 millions de bénéfices, 16000 salariés) a les moyens financiers pour maintenir et développer l'activité et l'emploi à Alès. En faisant par exemple jouer la solidarité en donnant à Richard Ducros le travail d'autres entreprises du groupe en surcharge.
RACHAT ou PILLAGE ?
Et si Fayat avait racheté Richard Ducros dans le seul but de s'approprier son savoir faire industriel, notamment la « qualification SNCF » qui lui ouvrait les portes des grands chantiers LGV ?
Et si Fayat, qui a une branche « immobilier », était venu faire un « bon coup » en rachetant pour une bouchée de pain les 5,5 hectares occupés par l'entreprise ?
Opération immobilière qui pourrait être vue d'un bon œil par le député-maire d'Alès dont l'absence a été très remarquée lors de la première table ronde.
Les salariés triment pour que d'autres se gavent
Il est urgent d'imposer d'autres choix de société, une autre utilisation de l'argent.
Fayat le milliardaire fuit ses responsabilités et demande à l'état, aux collectivités et aux salariés de payer.
Des solutions existent. Les pouvoirs publics doivent exiger du milliardaire Fayat qu'il s'engage à étudier toutes les propositions qui seront faites et qu'il donne du temps à l'entreprise. Il en a les moyens.
Nous ne pouvons accepter ce nouveau coup porté à l'emploi dans notre bassin.
La lutte des « Richard Ducros » pour sauver l'entreprise et pour préserver le millier d'emplois induits est aussi notre lutte.
Battons-nous !